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Son père, riche industriel, ne considère pas la musique comme un métier sérieux, mais en amateur de musique, fait apprendre le piano et le violon à son fils, et l'emmène à 13 ans écouter Lohengrin au Covent Garden de Londres. Après des études au Collège International de Isleworth, Delius répond au souhait de son père et intègre l'usine familiale. En 1884, il persuade son père de le laisser partir à Solado en Californie dans leurs orangeraies.

Il a l'occasion d'étudier sérieusement la composition durant six mois avec un musicien talentueux, Thomas Ward. Delius dira plus tard que c'est là qu'il acquit principalement son savoir.

Après quelques mois passés à Danville (Virginie) où il donne des leçons de musique, il obtient de son père en 1886, la possibilité d'aller étudier au Conservatoire de Leipzig durant dix-huit mois. Ses professeurs sont Sitt, Reinecke et Jadassohn. Il se lie d'amitié avec le compositeur Grieg qui l'encourage dans sa vocation.

En 1888, Grieg intercède auprès du père de Delius afin qu'il puisse aller vivre à Paris dans un milieu artistique propice à son talent. Gauguin, Strindberg et Munch seront les amis du jeune compositeur.

En 1899, Delius a déjà composé de nombreuses chansons et des pièces instrumentales, entre austres, Paris, Song of a great city , et deux opéras, Irmelin (1893) et The Magic Fountain (1893).

En 1896, il rencontre une jeune femme peintre Jelka Rosen qui deviendra sa femme en 1903.

En 1897, il s'installe définitivement à Gretz-sur-Loing à 65 kilomètres de Paris.

Avec son opéra, The Village Roméo et Juliette (1901), Delius atteint sa pleine maturité d'artiste.

En 1903, il compose Appalachia ; en 1904, Sea drift ; et en 1905, Eine Messe des Lebens sur des textes de Nietzsche.

A cette époque, il est quasiment inconnu en Angleterre, à l'exception d'un concert qu'il organise en 1899.

En 1907, le chef d'orchestre Sir Thomas Beecham le fait connaître dans toute l'Europe et devient son meilleur interprète.

Après un séjour en Angleterre durant la deuxième guerre mondiale, Delius revient à Gretz-sur-Loing où il succombe lentement à la syphilis contractée dans sa jeunesse : il est aveugle et à moitié paralysé. Après avoir entendu sa musique en 1928, un jeune anglais, Eric Fenby, lui offre ses services. Sous la dictée du compositeur, il écrit une série de pièces, notamment, Songs of a farewell ( 1932).

Delius reçoit de nombreux visiteurs parmi lesquels, le compositeur Elgar. Il a le bonheur d'entendre ses œuvres à la radio et sur disque.

En 1929 a lieu le Festival Delius organisé par Sir Thomas Beecham. Ce dernier voyage en Angleterre lui apporte une nouvelle renomnée.

La même année, il est fait " Companion of honour " et, en 1932, il reçoit la médaille de sa ville natale. A défaut de pouvoir être enterré dans son jardin comme il le souhaitait, ses cendres reposent maintenant à Limpsfield (Surrey) en Angleterre.